Maison Empereur

Vous ne saurez plus où donner de la tête.

Avec le Mucem, l’architecte Rudy Ricciotti a accompli son grand œuvre qu’il faut découvrir le jour mais aussi la nuit car c’est alors un autre Mucem qui surgit, grâce aux milliers de Leds installés par l’artiste Yann de Kersalé qui invite à « un parcours géo-poétique pour faire vivre l’heure Bleue, celle ou tout bascule ». Bien plus passionnant que les découvertes des collections permanentes très (trop ?) didactiques, le Mucem est une visite en soi, à prolonger par la découverte de l’une des meilleures tables de la ville emmenée par Gérald Passedat, le célèbre chef du Petit-Nice qui a installé là sa seconde adresse.

l’Idéal est une Ode à la Méditerranée ; ses couleurs, ses parfums, ses saveurs que Julia épingle au fil de ses coups de cœur. Olives de Kalamata ou de Maussane, limonade de citron bio de Portofino, pâte de semoule de blé dur du sud de l’Italie, citrons de Menton, confitures artisanales de Sospel, brousse de chèvre de Rove, issu d’un petit troupeau élevé en liberté aux portes de Marseille… Cette sélection gourmande s’emporte ou se déguste sur place et les fidèles sont chaque jour plus nombreux. On notera parmi eux le chef Harry Cummins de la Mercerie qui fait partie -avec Julia- de cette bande d’épicuriens bien décidés à réveiller la gastronomie phocéenne.

Ici, tout ou presque est kilomètre zéro et cela donne dans l’assiette de véritables pépites !

Les pizzas se nomment ici Fanny, Marius ou Bonne Mère et se dégustent dans une petite salle emplie de photos anciennes qui rendent hommage au Vieux Port et la Cannebière.

Mieux encore, les conservatrices cherchent à multiplier les rencontres fécondes entre les plasticiens.

Imaginé en collaboration avec des designers, Jogging multiplie les expos, les événements et a également ouvert un restaurant éphémère avec différents chefs en résidence. Après Mathieu roche et Camille Fromont (ex Sémilla), une mention toute particulière à David Michokas qui régale cette saison d’une cuisine vénézuélienne contemporaine et ultra-savoureuse.

Avec le Mucem, l’architecte Rudy Ricciotti a accompli son grand œuvre qu’il faut découvrir le jour mais aussi la nuit car c’est alors un autre Mucem qui surgit, grâce aux milliers de Leds installés par l’artiste Yann de Kersalé qui invite à « un parcours géo-poétique pour faire vivre l’heure Bleue, celle ou tout bascule ». Bien plus passionnant que les découvertes des collections permanentes très (trop ?) didactiques, le Mucem est une visite en soi, à prolonger par la découverte de l’une des meilleures tables de la ville emmenée par Gérald Passedat, le célèbre chef du Petit-Nice qui a installé là sa seconde adresse.

Notre préférée est celle de Sormiou : falaise échancrée dévoilant une succession de criques azur, calcaire d’une blancheur éblouissante, pins parasols et garrigues où un chemin raide dégringole jusqu’aux eaux cristallines. L’accès y est normalement interdit mais sans compter notre sésame : réserver au Nautic-bar face au port en donnant sa plaque d’immatriculation pour accéder au parking.

Vous ne saurez plus où donner de la tête.

Passage obligé.